Road Trip - Seattle/Portland par la péninsule du Olympic National Park

Et nous y voilà, une des parties les plus intéressantes !

En quittant Seattle, et à défaut de descendre jusqu'à San Francisco, nous avons quand même décidé de louer une voiture et de voir un peu de pays.

La décision était donc prise, nous sommes parties pour un peu plus de 800 km sur deux jours de voyage (oui parce qu'on s'arrêtait toutes les 20 mn pour prendre des photos alors forcément, ça rallonge).

Au moment de la location, surprise, au lieu d'une berline et pour les même prix (plus une ristourne), on se retrouve avec un pick up énorme (enfin, énorme, tout est relatif. À côté de tous ceux qu'on a croisés, on avait l'équivalent d'une smart) - ça arrangeait bien notre loueur qu'on ramène le véhicule dans l'Oregon.

C'était donc parti pour le chargement des bagages, après maintes péripéties (Note : Surtout ne jamais freiner du pied gauche dans une automatique, je le savais bien pourtant j'en avais une avant), et le grand départ. La découverte des autoroutes américaines, où on roule beaucoup moins vite qu'en France, puis les routes secondaires et surtout, surtout, la fameuse route 101.

Pour résumer un peu ce petit montage, la route 101 part du nord de l'État de Washington et longe toute la côte ouest américaine. Alors bien sûr, on n'en a fait qu'un petit bout, mais c'était déjà pas mal - on a eu la 101 nord, la 101 ouest, puis la 101 sud (notre itinéraire est en pointillés rouges) :

Ce qui nous a fait quand même un bon petit bout de chemin à travers deux beaux états : Washington et Oregon.

Le premier jour, nous avons roulé de Seattle à Forks, petite ville située au nord ouest de la péninsule, connue pour ses vampires et ses loup-garous depuis la sortie de Twilight. Bon, on a dormi à Forks, et à part un ou deux routiers mal lunés croisés au petit déjeuner, on n'a pas rencontré de créature suspecte. On en est reparti très tôt le matin, on a fait une petite photo devant le panneau d'entrée de la ville, et on a repris la route vers le Sud.

(La ville de Forks exploite d'ailleurs le filon Twilight jusqu'à la moelle. Il y a les boutiques portant le nom des personnages, la station de radio twilight, les portraits des acteurs dans les motels, bref, c'était Disneyland version vampires qui brillent et loups garous ténébreux.)

On a mis approximativement deux jours en tout, avec pas mal d'arrêts photos (évidemment) et nous avons traversé des endroits magnifiques, beaucoup de forêts, des montagnes, puis un littoral d'une beauté presque surnaturelle après Forks. Les plages du Pacifique sont immenses et impressionnantes - et c'était la première fois que je voyais réellement l'océan, Vancouver étant protégée par l'île immense qui se trouve juste en face de la ville.

Sur la première plage qu'on a visitée en tout début de matinée le deuxième jour, le sable était noir et s'étendait à perte de vue. On a dû traverser des bois pour l'atteindre, seules et sous une pluie fine en croisant les doigts pour ne pas croiser un ours.

(Bon, au final, nous n'avons vu que des mouettes et des coquillages, mais bon, un peu de trouille ça donne de la saveur aux aventures.)

Pour le reste, des plages, des lacs, des montagnes, des aigles, des gros camions, des routes désertes, des arrêts de bus scolaire au milieu de nulle part... Vous verrez tout ça sur les photos. On a mangé pas mal de kilomètres avant d'arriver à Portland mais c'était que du bonheur, malgré la fatigue et le manque de place dans le pick up.

ROAD 101 - Seattle / Portland around the Olympic Peninsula

Voilà c'est tout pour cette partie, la suite : Portland !! à ++

Seattle - Deuxième jour

Comme promis, je suis de retour pour vous conter la suite de mes aventures aux USA, en commençant par mes deux jours à Seattle - le point de départ de tout le reste du périple.

Samedi 1er Juin : Seattle, la suite

Nous étions parties sans idée précise de ce qu'on allait faire, ni de où exactement on comptait aller. Quelques idées vagues nous trottaient dans la tête, quelques projets plus ou moins réalistes - du genre louer une voiture pour descendre jusqu'à San Francisco par la route 101 (qui descend toute la côte ouest le long du pacifique). Par exemple. Puis on a essayé de se fixer sur notre date de retour, parce qu'on doit encore partir à Banff, on a cherché des bus, des trains, des avions, des pousse-pousses, des trottinettes, bref la totale... pour finalement rester raisonnable et se dire qu'on réfléchirait plus tard.

(Le "on réfléchira plus tard", on commence à le maîtriser et ça nous perdra, xD)

Nous sommes donc parties le coeur léger à travers les rues de Seattle pour continuer de visiter sans se prendre le chou. Sur le chemin du bord de mer, on a fait un petit détour par une boutique des plus... intéressantes : le Ye Olde Curiosity Shop ! Une boutique incontournable où on trouve de tout, depuis les derrières de caribous empaillés aux vers de terre comestibles, en passant par les squelettes humains qui préviennent les éventuels voleurs du destin funeste qui les attend s'ils se font prendre la main dans le sac ! (Pardonnez la qualité des photos, elles ont été prises avec mon téléphone)

Ye Olde Curiosity shop

Projet du jour au vu du temps magnifique qu'il faisait : faire un tour en bateau dans la baie de Seattle ! Notre choix s'est porté sur un voilier qui proposait des promenades d'1h30 pour environ 30$. La vue était splendide, comme vous pourrez le constater, et c'était bien sympa dans l'ensemble même si on avait oublié de prendre une petite laine et qu'on s'est un peu pelé les miches.


En rentrant du bateau, notre estomac criait famine (comme souvent d'ailleurs) et nous avons décidé de tester un restaurant de poisson du coin parce que bon, Seattle sans manger de poisson, c'est comme venir en France sans manger de fromage. On a trouvé un petit coin sympa où on a bien mangé pour pas très cher, avec une vue imprenable sur l'océan : le Fisherman's.

Le Fisherman's était donc idéalement situé, principalement près de la grande roue qui me faisait de l'oeil depuis la veille et dans laquelle nous sommes parties faire un tour au coucher du soleil pour profiter de la vue et des lumières ! Que du bonheur !

Seattle J2

Voilà pour notre deuxième jour à Seattle ! À la fin de cette journée, nous avons pris la décision de louer une voiture le lendemain pour descendre jusqu'à Portland, Oregon par la route 101, en faisant le grand détour par la péninsule du parc national Olympic !! Et là, c'était vraiment un truc de ouf, qui mérite son propre article alors je vous raconte tout ça dans le prochain.

Cheers !

Eeeeet me revoilà !!!!

Me voilà de retour à Vancouver après mon périple de quelques jours aux USA. En trois semaines sur le sol nord américain, j'aurai quand même vu du pays mine de rien - on en a mangé des kilomètres avec ma co-voyageuse, dans notre super pick up de compétition !

Et comme je n'ai pas vraiment eu le temps de me poser avec mon ordinateur ces derniers jours, c'est avec un peu de retard que je vous fait profiter de mon expérience hors des frontières du territoire caribou !!

Vendredi 31 mai 2013 : Le grand départ et la journée à Seattle

Ma co-voyageuse Lou et moi-même avions décidé de nous rendre à Seattle pour deux jours environ, histoire de découvrir un peu la ville et surtout les USA (une grande première pour nous deux). Suivant des conseils trouvés sur internet, nous avions pris la décision de nous y rendre en train, 4h le long de la côte pour profiter du paysage grandiose. Pour 60$, et en nous levant à une heure indue (ahem* 4h30 *ahem) nous avons donc embarqué à 6h40 en direction du pays de l'Oncle Sam, avec tous nos bagages et la tête dans le guidon mais prêtes à vivre une belle aventure.

C'est là que nous avons fait la rencontre d'une créature étrange, pas forcément très aimable mais d'un professionnalisme à toute épreuve et d'un sérieux qui force le respect : le douanier américain. Le douanier américain est généralement un individu dont la seule présence en impose quand même pas mal. Il reste insensible à toute tentative d'humour douteux, aux petits sourires paumés de ceux qui se sont réveillés quelques heures avant leur cerveau, et ne rigole pas avec les empreintes digitales - "le pouce d'abord mademoiselle. Non le pouce j'ai dit. Le pouce droit. L'autre droite mademoiselle. Voilà."
Le douanier t'examine sous toutes les coutures, et pendant un instant, tes méninges embrumés et décaféinés envisagent même la possibilité qu'il soit télépathe à ses heures - bref, tu n'as rien fait et tu veux juste voyager, mais t'as l'impression d'avoir commis un crime de lèse-douane du genre oublier d'enlever l'étui de ton passeport ou tenter d'importer illégalement un paquet d'Oreos à la vanille. Des trucs de ouf, je vous dis.

En ce qui me concerne, mon erreur était visiblement de ne pas avoir laissé mon gros bagage de 25kg en consigne à l'auberge, parce que pour une semaine de voyage, le douanier avait l'air de penser que ça faisait quand même beaucoup et que c'était suspect, il a failli ne pas me laisser rentrer. La prochaine fois je prends que mon sac à main, ma brosse à dent et mon passeport, on n'est jamais trop prudent.

Mais il m'a quand même tamponné mon passeport et j'ai pu embarquer, ouf, le reste du voyage était sauvé !

C'était donc bien parti pour 4 heures de train, un cauchemar avec la SNCF mais là, curieusement, c'était quand même plutôt cool, malgré le groupe de dindes en tête de voiture qui se pintait aux bloody mary avant le petit déj et qui avait décidé que le sommeil, c'était pour les faibles - surtout celui des autres, merci bien.

Au passage de la frontière on a à nouveau rencontré des douaniers et pu constater qu'ils étaient tous pareils, donc. Il doit y avoir un casting pour ce genre de truc.

On a longé la mer de trèèèèès près, et j'en ai pris plein les yeux (Mae et Pilou, je vous vois ricaner) quand on a croisé un groupe d'aigles pêcheurs (vous savez, les pygargues à tête blanche) que je n'ai malheureusement pas réussi à prendre en photo - un train, ça va quand même vite. Et puis, la mer, le paysage, les sapins, les bateaux, et j'en passe... que du bonheur c'était splendide !

Et après ça, le pied à Seattle !

De PVT Canada iphone

On avait réservé dans une auberge du HI, située à deux pas de la gare à l'entrée de Chinatown. On a posé nos sacs, et on est reparti pour un déjeuner bien mérité et un petit tour dans la ville ! Pour notre premier jour à Seattle, on est resté sage quand même et on a fait un peu le bord de mer (Waterfront, comme on dit par ici), plutôt sympa avec ses quais aménagés et pleins d'animation, et le fameux Pike Place Market, une institution à Seattle !

Je vous laisse découvrir tout ça en photos, une belle image vaut mieux qu'un long discours alors faites vous plaisir !

Seattle J1

Le truc le plus sympa au Pike Place Market, c'était le marché au poisson. Les Fishmongers, en particulier, connus pour le côté un peu spectaculaire de leur business : quand on passe commande, le vendeur (en tenue de pêcheur et tout) crie la commande aux autres vendeurs, qui répètent à leur tour en criant. Ils s'interrompent en plein conversation, crient et reprennent comme si de rien n'était c'est assez marrant. Et quand un client commande un poisson entier c'est le meilleur : celui qui prépare le poisson le lance au vendeur une fois emballé, sous les yeux ravis de l'assistance et les applaudissements ! Bref, nous autres touristes, il nous en faut peu.

Et du coup, on leur a acheté un filet de saumon pour la modique somme de 34$ (et ça, c'est le piège à touristes qu'on n'avait pas vu venir, glup) qu'on a dégusté le soir même jusqu'à la dernière miette.

Après tout ça, nous sommes montées au Columbia Center, l'immeuble le plus haut de Seattle (77 étages quand même, qui se montent en ascenseur jusqu'au 73ème à une vitesse qui vous soulève l'estomac et qui met votre petit cœur fragile à rude épreuve) pour profiter du point de vue depuis l'observatoire, vous pourrez voir les photos dans l'album également !

Voilà qui a conclu notre première journée à Seattle, pleine d'émotions et de dépenses inutiles mais bien sympa quand même !! Le deuxième jour à venir au prochain épisode ! ^^

Interlude

Et bien voilà voilà. On s'y attendait, je m'y attendais, et on l'avait vu venir : je suis fondamentalement incapable de me tenir à un planning prédéfini.

J'avais dit que je mettrais mon blog à jour régulièrement, et jusqu'à présent j'ai pas trop assuré ! Mais je tenterai de me rattraper, c'est promis.

Voilà très exactement trois semaines que j'ai quitté le sol français et que je profite de looooongues vacances, et c'est plutôt sympathique - tellement sympathique même que j'en oublie le reste (et c'est bon de ne devoir penser à rien !!).

Je manque donc à tous mes devoirs, et je compte bien y remédier. Merci d'être là en tout cas, des bisous !

Deep Cove, le Paradis sur terre

Et bonjour tout le monde !!

Un petit passage avant mon article pour vous faire partager quelques photos de Deep Cove, un coin magnifique que j'avais vraiment envie de vous montrer - en gros, j'ai kiffé. <3

C'est beau hein ? ^.^

Avant que j'oublie, une bonne fête à ma petite maman !!!! <3

Deep Cove

Les photos ! Les photos !

Et bien voilà mes amis, comme promis, voici les photos de ma première semaine au Canada !

La ville de Vancouver est bien belle, j'espère que vous apprécierez. Je passe une semaine de ouf, je marche beaucoup, j'ai des ampoules, une coupure de papier au doigt à cause de laquelle j'ai bien failli me vider de mon sang en pleine rue, mal à des muscles dont j'ignorais l'existence, mais je m'éclate. Et quelque part, c'est l'essentiel.

Canada Place + Coal Harbour

La ville

Balade en Vélo Seawall + Stanley Park

Gastown

Granville Island

Museum of Anthropology

Vue du Vancouver Lookout jour + nuit

Dr Sun Yen chinese garden

Queen Elizabeth Park

Kitsilano + sea wall

Enjoy, et rendez-vous très vite pour un prochaine article "choc des cultures" !!! Plein de bisous !^.^

Bien arrivée !

Et bien nous y voilà. Après des mois d'attente, de longues heures d'hésitation, des questionnements, des doutes, de l'euphorie, de l'impatience, et des petites larmichettes, j'ai bien atterri à Vancouver.

Merci Air Transat de m'avoir permis d'arriver en un seul morceau, j'avoue que vu le prix du billet j'avais eu un peu peur. xD

Pour vous la faire courte (parce que c'est toujours mieux quand on ne s'étale pas en bavardages inutiles), le vol était... long. Oui je sais, haha.

Mais c'est vrai. 12 heures, c'est long. Je crois que ça représente plus d'épisodes de Friends que je n'ai envie d'en compter, et ceux proposés par la compagnie pour passer le temps étaient dans le désordre et doublés en québécois. Rien de bien transcendant, donc.

Après, j'avoue, certains passages étaient plus sympas que d'autres. Genre, le vol au-dessus du Groenland et des territoires du Nord-Est canadien - de la neige et la banquise à perte de vue, que du bonheur.

L'atterrissage à Calgary et ses merveilleux trous d'air durant lesquels mon petit cœur fragile a lâchement tenté de rentrer en France sans moi et sans parachute.

Le décollage de Calgary, le squattage de siège près d'un hublot et le survol des Rocheuses - une merveille, malheureusement un peu nuageuse.

L'atterrissage à Vancouver et l'espoir d'apercevoir un bout de la ville depuis l'avion à travers deux ou trois énormes nuages.

Et enfin, le pied au sol. L'aéroport, la queue monstrueuse à la douane, l'envie de se coucher, le décalage horaire qui s'accroche à tes paupières tel une arapède dépressive en mal d'affection (oui je sais, mes figures de style feraient rougir Hugo lui-même), l'envie de se coucher pour le week-end... et au milieu de tout ça, la joie d'être arrivée, de découvrir, de l'avoir fait et d'avoir des mois devant soi pour en profiter.

Le fin mot de l'histoire, c'est que je suis bien arrivée. Je n'ai pas pu résister, j'ai dit non au lit qui criait mon nom hier soir, je suis partie faire un tour jusqu'à la plage, et j'ai craqué pour cette ville avant même de l'avoir visitée. Les oies sauvages qui picoraient tranquillement sur le bord de la route au milieu de toute cette verdure, et le bruit de l'océan, m'ont vendu la destination mieux que n'importe quel Office de tourisme (et le ciel sait que je sais de quoi je parle, xD).

Je n'ai pas fait grand chose aujourd'hui malheureusement, mais je me rattrape demain. Histoire de jouer les touristes jusqu'au bout, je vais prendre la version Vancouveroise de notre fameux promène-couillon - et ici, au lieu d'un bateau bleu rempli à ras-bord d'allemands en tongs, c'est un bus rose à double impériale qui reverse 1$ par billet vendu à la recherche pour le cancer du sein.
On a la classe ou on ne l'a pas.

On se retrouve dans quelques jours pour plus de photos ! Là, malheureusement, j'ai découvert les limites de mon sens très relatif de l'organisation - j'ai oublié d'acheter des piles et je suis tombée en panne. Et oui, on se refait pas.

Si l'ordre est le plaisir de la raison...

... le désordre est le délice de l'imagination (dit un jour un grand bordélique décomplexé).

Partir longtemps, ça implique de laisser ses affaires derrière soi en attendant de revenir. Et donc, de procéder à un grand tri de ce qu'on veut vraiment garder, pour éviter de monopoliser de l'espace pour rien - ce qui comme chacun sait, est un crime passible de punition/engueulade/envoi en pension/sacrifice rituel (rayer la mention inutile) pour toutes les mères du monde.

J'y travaillais depuis un moment, mais je commence à en voir le bout, et je crois avoir réussi à composer un beau condensé de babioles accumulées en 25 ans, celles auxquelles je tiens, celles que je veux pouvoir conserver, et celles dont je n'ai pas été capable de me séparer.

C'est donc dans un fouillis innommable que j'ai retrouvé toutes mes affaires à trier, entassées en vrac mais néanmoins classées par époques, voire carrément par strates pour les cas les plus sévères, au fond des placards.

Et c'est ainsi que j'ai remis la main sur des tas de trucs plus ou moins improbables, voire carrément cocasses. 

Du genre assez de chaussures Barbie/Shelly/Skipper/Ken pour ouvrir un Gemo spécial pieds gauches. 

28 personnages Polly Pocket manifestement SDF (c'est la crise pour tout le monde).

Les guêtres du cheval de Barbie.

La selle du cheval de Barbie.

La tête du cheval de Barbie.

...

o_Ô 

(non, je ne m'explique toujours pas cette mutilation infâme, soit ils ont fait une révolution dans la caisse en plastique rouge, soit ils se sont fait des lasagnes un jour de disette, je sais pas trop).

La collection complète des cartes téléphoniques Buffy pour lesquelles j'ai mangé des Golden Grahams pendant 6 mois en quatrième - et si j'ai retenu une leçon de cet épisode glorieux de mon adolescence, c'est la suivante : même quand c'est dégueulasse, quand on aime, il faut savoir faire des sacrifices.

Ajoutez à ça des sabrolasers weetos, une colonie complète de figurines du Roi Lion (ce qui après réflexion pourrait expliquer le massacre du canasson), un album de cartes Pokemon, la collection des Pogs série 1 dans  son album d'origine, 4 numéros hors série de Séries Mag, un métier à tisser les perles, une édition spéciale de Cousteau Junior pour la mort du commandant, une patte du cheval de Barbie, tiens elle était là celle-là, un... je m'égare pardon, ça donne un petit trésor à conserver précieusement pour la postérité.

Bref, c'était ma minute nostalgie. À j-3, c'est ça ou crever de stress. xD

HAHAHAHA oups.

Bon, décidément, je n'arriverai jamais à m'y tenir. Un post par jour bwahaha la blague.

Bon, le grand départ approche, et je suis presque à jour dans mes démarches. Auberge réservée, examens médicaux terminés, je suis officiellement bonne pour le service et apte à mettre les voiles !

Restent les bagages. J'en frissonne d'avance.

Ah et l'assurance. Aussi. Et l'hôtel à Roissy.

...

-_-' je vais jamais m'en sortir.

Compte à rebours (ou les ravages du chômage)

Allez, vu que c'est tout nouveau je ne tente pas de résister et je tente le post par jour, pour tester les fonctionnalités.

Vous remarquerez mon nouvel en-tête, préparé avec amour rien que pour vous et de mes blanches mains (parce que je ne sais toujours pas utiliser photoshop j'avais envie de découper un caribou dans du papier canson).

Vu que je n'avais rien d'autre à faire.

Et qu'il fait un temps pourri.

Vous remarquerez également que j'ai la fibre artistique d'un calamar neurasthénique, mais je suis assez fière de ma feuille d'érable à double couche canson/papier de soie.

Le grand départ est proche, inauguration de ma feuille de chou personnelle !

Et bien voilà mes amis, je l'ai dit, je l'ai promis, je m'y astreins.

Dans maintenant un peu moins de 3 semaines (mon Dieu que le temps passe vite), je m'envole pour Vancouver - et je réalise à peine, là tout de suite, qu'il va falloir que je songe à passer la seconde dans mes préparatifs, la procrastination étant à nouveau à deux doigts d'avoir raison de mes bonnes résolutions.

Chassez le naturel, tout ça tout ça...

Bref, c'est donc ici, sur cette page pour le moment d'une tristesse affligeante, que je tâcherai de vous tenir au courant de mes pérégrinations, moult photographies à l'appui bien sûr, à un rythme que je promets de rendre aussi régulier que possible. Ce qui me connaissant, risque d'être une aventure à part entière, mais ne mettons pas la charrue avant les caribous nous n'y sommes pas encore.

Je découvre les fonctionnalités de blogger au fur et à mesure, soyez indulgents avec mes essais de design douteux si d'aventure vous passez par là en pleine tentative d'amélioration esthétique.

Merci bien, et à la prochaine !!